• Fruits baskets, tome 1 (perfect edition)

    Texte/Dessin : Natsuki Takaya
    Éditeur : Delcourt Tonkam
    Date de parution : 14 février 2018
    Genre : shojo
    Nombre de pages : 400
    ISBN : 9782413000778

    Tohru, courageuse lycéenne, vit seule sous une tente depuis le décès de sa mère. Sa vie bascule le jour où la famille de Yuki Soma, un de ses camarades de classe, la recueille pour ses talents en matière de tâches ménagères. Elle ignore encore que la famille Soma est victime d'une malédiction et que certains de ses membres se transforment, dans des circonstances particulières, en un des douze animaux du zodiaque chinois...

     Quelle excellente idée de remettre en avant cette série populaire au début des années 2000 (d'autant plus qu'à l'époque, je ne l'avais pas lue).

    Tohru est une héroïne typique de shojo : mignonne, aimable et faisant passer le bonheur des autres avant le sien. Les gens qui l'entourent sont également très stéréotypés, que ce soit ses meilleures amies ou les membres de la famille Soma. Paradoxalement, les scènes d'interactions entre les différents personnages sont intéressantes, agréables, et souvent drôles. Les chamailleries entre cousins font mouche à chaque fois ainsi que le malaise que provoquent les transformations animales des Soma. Ces dernières sont pour le moment très anecdotiques. J'espère qu'elles seront par la suite sources de problèmes, de rupture ou autre chose négative, histoire de ne pas faire de cette série quelque chose de trop rasoir. En tout cas, même si le suspense et l'émotion ne sont pas présents pour le moment, le rythme est dynamique et les scènes s'enchaînent bien.

    Concernant le dessin, je trouve qu'il a bien vieilli pour une série qui a plus de quinze ans. Je regrette cependant, comme je l'ai dit plus haut, que les personnages masculins n'aient pas plus de sex appeal. D'un autre côté, j'adore le côté très kawaii* des animaux. Ils donnent terriblement envie de leur faire des câlins!

    En somme, un premier tome agréable mais qui manque d'un élément accrocheur. Je lirai rapidement la suite pour savoir si j'en découvre un.

    *mignon (en japonais)

    Note

     

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  • La boîte à musique, tome 1

     

    Scénario : Carbone
    Dessin : Gijé
    Éditeur : Dupuis
    Date de parution : 26/01/2018
    Genre : BD tout public
    Nombre de pages : 56
    ISBN : 9782800173191

    Pour son 8e anniversaire, Nola reçoit un magnifique cadeau : la boîte à musique de sa maman Annah!
    Quelle mélodie enchanteresse!
    Mais à y regarder de plus près, une petite fille gesticule à l'intérieur et appelle au secours...
    Ensuivant ses instructions, Nola rapetisse et entre dans la boîte à musique.
    Elle découvre alors Pandorient, un monde fabuleux mais aussi dangereux...

     A peine sortie, cette BD fait déjà beaucoup parler d'elle. Je rejoins l'avis général sur la beauté époustouflante du dessin et surtout des couleurs lumineuses et pétillantes. Les paysages de Pandorient sont fabuleux!

    Les personnages sont aussi très sympathiques : Nola est toute mignonne et fait naître beaucoup d'émotion quand elle parle de sa maman, Andrea et Igor (ses nouveaux amis) forment un binôme drôle et dynamique, et je suis certaine que, comme moi, certains ne seront pas restés insensibles à la bouille d'amour de Pitboule, leur petit chien!

    Je ne peux nier que l'aspect magique et un brin poétique de l'histoire m'a plu également, mais je ne le trouve pas d'une grande originalité. J'attends donc de voir si le scénario va se démarquer dans les prochaines aventures de Nola. Vu la multitude de créatures étranges et fantastiques aperçus dans ce premier tome, cela ne devrait pas être trop difficile.

    Malgré mon avis mitigé, ce premier tome devrait rapidement séduire les jeunes lecteurs par son univers magique et les grandes aventures qu'il promet.

     

    Note

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  • Soul Guardians, tome 1

     

    Scénario / Dessin : Icori Ando
    Éditeur : Komikku
    Année de parution : 2017
    Genre : seinen
    Nombre de pages : 189

     Lorsqu'une personne meurt, son corps se décompose rapidement, mais il libère auparavant un papillon qui contient toutes les données de la vie du défunt. Ces papillons sont capturés, recueillis et conservés par une unité spéciale, la "Soul Brigade'. Les proches des individus disparus ont alors la possibilité de communiquer avec eux sous forme d'hologramme, ce qui rend le deuil plus supportable. 

    Ono a perdu toute sa famille dans un accident d'avion, il y a quatorze ans. Mais depuis cette tragédie, le corps de Senri, sa sœur jumelle, est toujours intact alors que le papillon qui renferme son âme a été dérobé, la laissant ainsi inconsciente et dans un état végétatif. Afin de résoudre ce mystère et d'offrir le repos éternel à sa sœur, Ono, véritable tête brulée qui va au-devant de l'action, intègre la fameuse "Soul Brigade".

    J'ai adoré ce manga à cause de l'oscillation entre violence et douceur qui s'y déroule constamment; la mort laisse place à de fragiles petits papillons lumineux, quand le héros abandonne ses armes à feu et son armure, c'est pour passer du temps avec sa sœur malade, etc.

    Le scénario est clair, original et solide. On suit en parallèle la traque des voleurs de papillons et le mystère qui entoure la survie de Senri, la sœur d'Ono. Les scènes d'action sont nombreuses et bien dessinées. Par contre, l'auteure tente par moment de mettre quelques petites notes d'humour mais cela ne fonctionne pas très bien.

    On sent une belle cohésion dans la brigade, même si Ono reste très solitaire et ne sert pas les mêmes intérêts que ses coéquipiers. S'il représente une énigme pour les autres, tous ses secrets sont révélés au lecteur et en font un personnage qu'on apprécie dès le début de l'histoire. Parmi les personnages secondaires, j'aime aussi beaucoup Araï, la supérieure bodybuildée au caractère bien trempée. Dommage que les traits des visages semblent parfois un peu brouillons. Heureusement, cela ne suffit pas à entacher le scénario.Je vais me répéter mais j'adhère complètement à l'histoire et il me tarde de connaître la suite!

    Merci à Babelio et aux éditions Komikku pour leur confiance.

     

    Note

    A venir...


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  • Game of crowns

    Scénario : Lapuss'
    Dessins/Couleurs : Baba &Tartuff
    Éditeur : Casterman
    Année de parution : 2017
    Genre : humour
    Nombre de pages : 48

    Une guerre impitoyable fait rage entre les 7 clans qui règnent sur les 7 royaumes. Leur but ultime : s'emparer des 7 couronnes afin de régner sur tout le territoire !

    John Sneeze, Ptyrion, Grodo et la princesse Dénarines comptent sur leurs armées de dragons, de chevaliers ou de zombies pour accomplir leur hobby préféré : fendre le crâne à autrui.

    Tartuff et Lapuss' n'en sont pas à leur premier coup d'essai en matière de parodie. Je me souviens m'être bien bidonnée à la lecture de Walk of the Dead, parodie de la scène du (presque) même nom.

    Cette fois-ci, c'est l'univers du célèbre "Game of thrones" qui est exploité. Dans une série de gags tenant en une page, les créateurs refont toute la saison 1 à leur sauce; donc aucune risque de spoil pour ceux qui ne seraient pas à jour dans le visionnage de la série ou la lecture des livres. Les traits de caractères sont amplifiés, les scènes complètement loufoques, les répliques drôlissimes et les expressions des personnages hilarantes... Imaginez Khal Grodo en gros bourrin débile, Bran en petit pervers ou Jaime adepte d'inceste... Ah pardon, c'est déjà le cas pour ce dernier point. Ceux qui adorent les multiples tueries au sein des clans seront également comblés. En tout cas, moi je suis totalement fan de ce genre d'humour.

    Si vous aimez la série, ruez-vous sur cette parodie! Vous ne verrez plus les 7 royaumes de la même façon.

     

    Note

    Game of crowns

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  • Et si l'amour c'était aimer?

     

    Scénario / Dessins : Fabcaro
    Éditeur : 6 pieds sous terre
    Année de parution : 2017
    Format : moyen, couverture souple
    Genre : BD indépendante
    Nombre de pages : 26

    Sandrine et Henri coulent des jours paisibles dans leur villa. Henri est un patron de startup épanoui et dynamique et Sandrine l'admire. Mais hélas la vie n'est pas un long fleuve tranquille... Un beau jour, Sandrine tombe sous le charme de Michel, un brun ténébreux livreur à domicile et chanteur de rock à ses heures perdues. Une idylle merveilleuse va alors se nouer entre eux. Mais la vie est-elle toujours du côté de l'amour ? Les sentiments purs et absolus ne sont-ils pas qu'une feuille morte emportée par le vent ? Un arc-en-ciel ne finit-il pas toujours par disparaître derrière les nuages ? 

    Un hommage appuyé aux romans-photos et aux collections de romans à l'eau de rose. Si vous pensiez avoir fait le tour de la question sur ce genre de littérature de gare, laissez-nous vous proposer l'idée qu'on peut, en fait, aller beaucoup plus loin, grâce à Fabcaro.

    Si certains ne connaissent pas encore les BD de Fabcaro, la signification du résumé n'est peut-être pas très claire : ceci est une énorme parodie!
    Henri, riche homme d'affaire est marié à Sandrine, femme d'intérieur adepte de répliques niaises. Tout semble aller pour le mieux jusqu'au jour où Sandrine tombe sous le charme du livreur de macédoine à domicile. Cela vous donne déjà une petite idée de l'humour complètement loufoque auquel on a affaire dans cette BD.
    On retrouve tous les clichés de l'histoire d'amour façon "Harlequin" : le coup de foudre, la liaison cachée, le mari qui découvre la vérité, les grandes phrases sur l'amour, etc; mais tout ceci raconté à la sauce quinzième degré. Vous rirez aussi en assistant aux réunions de travail d'Henri et aux répétitions du groupe de musique de Michel.
    De la même manière que dans Zaï Zaï Zaï Zaï, j'adore le décalage entre le dessin sérieux en noir et blanc et les répliques décapantes. Cela fonctionne extrêmement bien.

    Bref, si vous aimez vous divertir avec des BD totalement folles, ne passez pas à côté de celle-ci.

     

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    Et si l'amour c'était aimer?  Et si l'amour c'était aimer?

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